- Exotisme au quotidien :
relate toutes les anecdotes surprenantes et amusantes liées à la différence culturelle. Rien dans les guides touristiques ne prépare à ces
situations quotidiennes étonnantes, à des encablures de ce que l'on peut vivre en Occident.
-
Société contemporaine : la Chine est en pleine mutation, s'ouvrant sur le monde, jouissant d'une explosion
économique unique. Cette rubrique est le témoin de cette évolution vers la modernité, sur un mode explicatif, analytique, mais aussi sympathique... Et souvent exotique.
- Traditions millénaires
: comment les traditions ont-elles perdurées ? De quelle façon évoluent-elles dans un contexte de modernisation ? Accessible depuis peu, la Chine reste très mystérieuse, et
cette rubrique propose d'en explorer les coutumes, recensant par ailleurs quelques carnets de voyages.
- Vidéo
: passionné de cinéma depuis l'enfance, je vous propose quelques
courts-métrages, montés en vidéo numérique, dont notamment la série de reportages « en Chine avec l’expat ».
Avant de parler du film d’aujourd’hui, j’ai à nouveau une grande nouvelle à vous annoncer : Caili est enceinte, derechef ! Angelo, notre fiston pour lequel nous ne cessons de fondre à chaque moue, aura à peine fêté ses seize mois qu’un petit frère le rejoindra, au solde des congés du nouvel an chinois.
Comme vous vous en doutez, si je n’ai rien publié depuis quelques mois, c’est du fait de l’heureux évènement annoncé dans l’article précédent. Car la naissance d’Angelo, et surtout la gestion d’un nourrisson au quotidien, aussi merveilleuse la paternité soit-elle, ralentit sérieusement toute activité hors professionnelle. Et puis, au-delà de l’intendance couche - biberon, accessoirement, j’apprécie grandement de passer un maximum de temps avec mon fiston, même si cela met au rencard une partie de mes velléités vidéastes.
Pour autant, preuve que j’ai pris le temps nécessaire, je vous propose aujourd’hui la projection du huitième épisode de la série « en Chine avec l’expat ». Celui-ci s’intitule « la muraille de dix-mille li », et constitue en une visite historique et touristique de la Grande Muraille de Chine, au nord de Pékin. Comme à l’accoutumée, je reviendrais vers vous après le film.
Mis à part le suivi de Monsieur Bébé au quotidien, le montage de cet épisode aurait du être bien plus rapide : une voix-off prestement aboutie, un nombre de rushs amplement suffisant, et rien de particulièrement sorcier… Si ce n’est que pour raconter l’histoire de l’édifice, j’ai choisi de produire une animation avec des dates et des cartes. J’adore le principe des animations. Pour autant, Adobe Premiere Pro m’a fait quelques misères, avec des plantages constants. Et cette animation, qui aurait du être achevée en un week-end, m’a pris quelques semaines, m’obligeant constamment à relancer le logiciel pour finaliser une ou deux images de plus avant le prochain plantage. Très sincèrement, j’ai cru à un moment que je n’arriverais jamais au bout. Il m’a fallu m’armer de patience, de beaucoup de patience, d’une infinité de patience… Mais le résultat, me concernant tout du moins, me parait satisfaisant. J’avais déjà conséquemment souffert durant le montage du dessin animé présent dans le précédent épisode, et qui racontait la légende du calendrier traditionnel chinois. Je m’étais dis, au solde de cette expérience, qu’on ne m’y reprendrait pas de si tôt. A croire que j’ai un côté masochiste. Ou alors c’est que mon optimisme manque de lucidité.
Ce n’est pas encore pleinement arrêté, mais je pense que dans la version définitive de la série, une fois que celle-ci sera complètement montée, « la muraille de dix-mille li » sera la deuxième partie d’un triptyque présentant une visite de Pékin à travers trois de ses principaux monuments : la cité interdite (dans l’épisode intitulé « la cité pourpre du dragon ») et le temple du ciel (dans le prochain épisode, auquel je vais rapidement m’atteler).
En accord avec l’objectif que je me suis fixé, j’ai atteint le tiers de la série, puisque le présent métrage est le huitième, et je souhaite monter au total vingt-quatre épisodes avant de passer à autre chose. Sachant que j’ai mis deux ans à finaliser ces huit premiers épisodes, et bien, j’ai encore quatre ans de travail devant moi ! Aussi ne perds-je pas plus de temps, et vous abandonne pour plancher sur le prochain film. A très bientôt.
Je vous propose ci-dessous les sixième et septième épisodes de « en Chine avec l'expat », intitulés « le festival du printemps ». Ce nouveau reportage, en deux parties, vous immergera au cœur des festivités les plus importantes du calendrier traditionnel chinois, qui démarrent par le nouvel an pour se clôturer quinze jours plus tard par la fête des lanternes.
Première partie (épisode 6) :
Comme vos yeux aguerris l’auront remarqué, les rushs datent un peu, les célébrations mises en avant étant celles du festival du printemps 2007. Les traditions chinoises n’ayant pas varié en l’espace de trois ans, j’ai préféré faire figurer les dates authentiques au sein du métrage. En fait, la magie du cinéma permettant de bluffer le spectateur, certaines des séquences ont même été filmées en 2006 -les scènes citadines-, voire en 2008 -la fête des lanternes-. Par souci de fluidité, j’ai volontairement tout situé en 2007.
J’ai cru pendant trois ans que je n’aboutirais jamais ce reportage. Dès 2005, année où je m’étais équipé en vidéo numérique, j’avais souhaité réaliser des reportages avoisinants une heure et demie. Après m’être familiarisé avec le matériel et l’outil informatique à travers quelques très courts montages, je m’étais lancé dans la production du premier documentaire, qui à l’époque, s’intitulait « une nuit de nouvel an », et dont on retrouve l’essence dans les épisodes présentés aujourd’hui. Mais après deux ans, j’ai lâché l’éponge : les nécessités professionnelles et quotidiennes rendaient impossible l’aboutissement de métrages aussi longs. Et fin 2007, j’ai tout bonnement laissé tomber la vidéo numérique… Malgré les nombreuses heures de rushs accumulées.
Ce n’est qu’au début 2009 que j’ai trouvé la formule qui me correspondait : des reportages courts, dont je pourrais concrétiser une série plus efficacement, et avec des sujets constamment renouvelés. C’est de cette « trouvaille », et aussi du fait que Youtube -où j’hébergeais mes vidéos à l’époque- ne permettait pas la publication de films dépassant les dix minutes, qu’est née la série « en Chine avec l’expat ».
Comme vous avez pu le voir au travers des articles précédents, j’ai démarré la série par des thématiques touristiques, afin de m’exercer, et aussi pour valoriser les nombreuses vidéos que j’avais en stock. Et autant vous prévenir : avec ce qu’il me reste encore, vous allez encore bouffer des visites touristiques ! Puis j’ai voulu rentrer plus en détail dans le quotidien chinois, pour en relater les traditions. Mon mariage l’an dernier avec Caili, ainsi que les rushs accumulés au cours d’autres noces aux quelles j’ai assisté, m’avaient permis de monter les deux précédents épisodes, « le double bonheur ».
Le résultat me paraissant plus stimulant, j’ai souhaité enchaîner sur un autre thème traditionnel. Or, le prémontage des premières minutes de « une nuit de nouvel an » m’attendait patiemment, depuis trois ans, sur un disque dur externe. Par ailleurs, j’ai horreur de commencer quelque chose et de ne pas le terminer. Alors j’ai repris le travail laissé en plan trois ans plus tôt, pour en extraire l’essentiel, et produire les deux épisodes du jour.
De l’heure et demie que devait faire le reportage original ne subsistent que vingt minutes, et cela m’a obligé à procéder à quelques coupes sombres. A la base, je souhaitais mettre en parallèle deux réveillons du nouvel an : l’un en ville –pour lequel j’avais filmé quantité de rushs en 2006-, et l’autre, plus traditionnel, à la campagne, filmé chez mes beaux-parents en 2007. Mais rapidement, en remontant le premier épisode, j’ai réalisé que la célébration citadine ne représentait que peu d’intérêt : ce n’était qu’une redite, bien amoindrie, de son pendant rural. Je me suis débarrassé de tout ça, pour ne garder que quelques plans, que l’on retrouve à la fin de la première partie et au tout début de la deuxième. Bref, il a fallu reprendre le montage à zéro, au bénéfice de la narration, mais aussi du temps imparti, à savoir vingt minutes seulement. L’important, me concernant, c’est que finalement, j’en ai fini avec ce reportage qui prenait la poussière depuis quelques années. Connement, je me sens plus léger.
Le festival du printemps recense bon nombre de légendes, comme celle de Wannian, présentée au début de la seconde partie. Je ne me voyais pas conter ces légendes sur fond de pagodes et temples en guise de prétexte imagé : même si ça m’aurait grandement simplifié la tâche, ça aurait été vite barbant pour le spectateur. J’ai donc intégré des animations, plus ou moins élaborées. La plus délicate, car il s’agit d’un dessin animé, étant justement celle qui raconte la légende de Wannian. Rien que pour aboutir le storyboard, les dessins, les scanner, les vectoriser, et enfin les animer, il y a trois mois de travail… Pour un peu moins de deux minutes au final. Dieu merci, cette partie était déjà aboutie fin 2007, et je n’ai plus eu qu’à la réintégrer, après avoir fais quelques modifications mineures. J’adore l’animation, et renouvellerais avec plaisir l’expérience. Mais à ceux qui souhaitent s’y lancer, je souhaite beaucoup de courage… Et surtout une patience monastique.
Je dois grandement remercier Caili et ses parents. Quand à l’aube du nouvel an 2007, j’avais évoqué le projet, sans bien comprendre mon intérêt à rester des heures cloîtré derrière les logiciels de montage, ils avaient répondu favorablement et avec excitation. N’ayant bien évidemment aucune idée du travail que le montage sous-entend, ils avaient trouvé l’idée amusante, et ont généreusement passé le temps nécessaire pour m’aider. Et puis, travailler sur le reportage impliquait de passer en boucle des vidéos familiales, et le plaisir n’en a été que plus intense, pour eux comme pour moi.
Mon beau-père m’a fait le plus beau des compliments, dont je rougis encore. Il ne comprend pas un traître mot de français ; et pourtant, il est resté englué à la projection durant les vingt minutes, et m’a demandé, stupéfait, à la fin de celle-ci si j’avais bénéficié d’un concours professionnel. Autant vous dire que j’en suis resté les pieds en dedans, me tordant les mains et roulant des yeux comme Peter Lorre dans « M le maudit ». Malgré son humilité naturelle, il a du avoir le sentiment d’être une vedette. Au-delà de son temps de présence à l’écran, il a très largement participé, rectifiant quelques points bien nécessaires suite à la vision du premier montage. C’est notamment lui qui m’a appris que le monstre Nian avait un corps de taureau et une tête de lion : j’en ai été quitte pour redessiner et réintégrer la créature dans le film.
Comme les lecteurs du blog le savent, Caili est enceinte… Et le largage de l’héritier étant prévue dans les jours qui viennent, il y a de fortes chances que la fin d’année, en plus d’une nécessaire assiduité au travail, me laisse peu le loisir d’avancer sur la série. J’ai toutefois en réserve suffisamment de rushs pour finaliser les six à sept prochains épisodes, soit à la louche, en bénéficiant d’assez de temps libre, encore un an et demi à deux ans de travail…
Quel sera le thème du prochain reportage ? En toute sincérité, à l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas de certitude. Je souhaitais vivement plancher sur « les funérailles blanches », deux épisodes qui relateront des obsèques traditionnelles chinoises. C’est de loin, au su des rushs dont je dispose, et des différences avec l’Occident, la thématique qui m’ait la plus fascinante à aborder. Maintenant, il se greffe derrière une démarche potentiellement racoleuse qui m’indispose au plus haut point. Ce reportage, je le monterai. Mais je m’interroge encore quant au fait de le poster sur internet. Et si je ne le poste pas sur internet, et qu’il n’est donc pas visible à travers le blog, peut-être vaut-il mieux que j’évite de vous faire languir, et que je monte un autre épisode, que je serais certain de publier.
Bref, affaire à suivre. Et pour l’instant, comme vous vous en doutez, nous sommes surtout dans les starting-blocks pour l’arrivée de notre enfant. Les lecteurs du blog seront bien évidemment parmi les premiers informés de l’heureux évènement. Peut-être même d’ailleurs qu’un jour, sait-on jamais, celui-ci fera l’objet d’un reportage dans le cadre de la série….
C’est à en perdre son latin : Vimeo est censuré en Chine. Je n’ai décidément pas de chance avec les plateformes qui hébergent les vidéos du blog de l’expat. En 2006, j’avais posté mon premier montage sur Dailymotion. Un an plus tard, le site était censuré. Du fait de ma lenteur à finaliser d’autres productions, je n’avais pas cherché de solution avant début 2009. Mais dès le premier épisode de « en Chine avec l’expat », le problème s’est posé. Je n’ai pas cherché bien loin : Youtube permet de publier en HD. Evidemment, quelques semaines plus tard, le site était à son tour inaccessible. Qu’à cela ne tienne, après quelques recherches début 2010, un nouvel hébergeur m’a paru très adapté : Vimeo. Sysiphien, il y a quelques semaines, j’y ai re-re-publié les épisodes de la série. Evidemment, depuis quinze jours, le site est lui aussi bloqué par la censure chinoise.
J’avoue avoir songé à jeter l’éponge : tant pis, les films ne seront plus visibles depuis la Chine, et faute d’accès, je ne les publierai qu’une fois l’an, à l’occasion de mon passage en France. Mais j’ai découvert, il y a quelques jours, ExposureRoom. La thématique du site est équivalente à Vimeo : faire la part belle aux créatifs. Et puis, les animateurs indiquent clairement que leur démarche se veut artistique et technique, et aucunement propagandiste : tout contenu à des fins religieuses ou politiques en sera banni. J’y vois une lueur d’espoir : si aucune « subversivité » ne se dégage des films publiés, il y a peut-être une maigre chance que ExposureRoom ne soit jamais bloqué. Maintenant, l’adjectif subversif n’a pas une définition universelle. Alors même si j’ai horreur de me répéter, j’y ai re-re-re-posté les premiers épisodes de « en Chine avec l’expat », que vous pouvez revoir ci-dessous, ou découvrir si vous êtes en Chine. Je vous invite toutefois à visionner les films directement sur ExposureRoom, où vous bénéficierez de la haute définition. Les épisodes y sont par ailleurs téléchargeables librement, et avec un fort bon niveau de qualité.
Je récapépète donc :
Le premier épisode ci-dessous présente un voyage à Huangshan, au sud de la province de l’Anhui. Huangshan, est un site magnifique de pics effilés comme ceux que l’on retrouve sur les peintures traditionnelles chinoises. C’est un des hauts lieux touristiques chinois depuis 1200 ans, au paysage exotique, et classé patrimoine de l’humanité par l’Unesco.
Le deuxième épisode ci-dessous est une visite guidée de la cité interdite à Pékin, qui a été le palais de 24 empereurs chinois pendant près de 500 ans.Le troisième épisode ci-dessous propose un voyage artistique dans la région du Jiangnan, surnommée « la Chine de l’eau », au sud du Yang-Tsé, à travers un de ces villages traditionnels, Wuzhen, fondé il y a 1200 ans.
Les deux derniers épisodes ci-dessous détaillent les traditions liées au mariage en Chine, ainsi que leurs mutations dans la société contemporaine. Y sont pris pour exemple le mariage du réalisateur, ainsi qu’un mariage plus traditionnel au sein de la campagne chinoise.Pour finir, d’ici la mi-septembre, si tout se passe bien, je posterais deux nouveaux épisodes, deux parties d’un reportage portant sur les quinze jours de célébration du festival du printemps, période qui démarre avec le nouvel an chinois, et qui reste la plus importante du calendrier traditionnel chinois. Le montage est pour ainsi dire terminé, et il me reste à retravailler le son, mais c’est la partie du travail que j’affectionne le moins.
Je vous donne donc rendez-vous très prochainement pour la suite de la série… Cette fois-ci avec des nouveautés.
Votre attente est récompensée : je vous invite à la projection de la deuxième partie du « double bonheur », cinquième épisode de la série « en Chine avec l’expat », et fin du reportage sur le mariage en Chine. Bon film à tous.
J’ai déjà fais un bien long laïus au solde du précédent épisode. Aussi, une fois n’est pas coutume, vais-je faire bref. Tout d’abord, à tout seigneur, tout honneur : je tiens à remercier Elodie Huault, épouse de mon pote de toujours, qui s’est gentiment chargée de la corvée que constituait le fait de filmer notre mariage. Très nombreux sont les plans qu’elle a réalisée, et qui sont présents dans les deux épisodes.
Ensuite, à l’attention particulière des vidéastes amateurs, je souhaitais faire part de la découverte du site www.freesound.org, qui autorise le téléchargement libre de bruitages créés et publiés par les internautes. J’y ai puisé le bruit du déclencheur qu’on entend dans le précédent épisode, quand sont évoqués les photos de mariage. J’y ai aussi emprunté le cliquetis ronronnant du projecteur que l’on perçoit au tout début du présent épisode. L’usage semble d’être que, en échange de la gratuité de ces bruitages, on cite la source. Voilà qui est fait. Par ailleurs, pour un vidéaste amateur, ce site est une mine d’or.
Les sixième et septième épisodes de la série sont en cours de montage, et j’espère pouvoir les publier sur le blog d’ici la rentrée, car leur finalisation constitue encore beaucoup de travail. Nous y poursuivrons l’immersion dans les coutumes chinoises, car le sujet de ce double épisode sera le festival de printemps, et plus principalement le nouvel an chinois.
Je vous propose ci-dessous « le double bonheur », quatrième épisode de « en Chine avec l’expat », et qui a pour thème le mariage en Chine. On se retrouve juste après le film.
Et oui, qui dit double bonheur dit double épisode ! Rassurez-vous, la deuxième partie, qui est aussi la fin du reportage, est terminée, et sera disponible sur le blog dans une semaine. Ce n’est pas que j’aime travailler mes effets de manche. Mais Vimeo, le site qui héberge dorénavant la série, ne permet dans sa version gratuite que de poster cinq cent mégas par semaine, ce qui me limite à un épisode. J’espère que le suspens ne sera pas trop insoutenable.
Comme vous l’aurez compris à travers l’introduction du métrage, après quatre ans de vie commune, Caili et moi-même nous sommes mariés en septembre dernier. Je n’ai pas fais d’annonce officielle sur le blog, préférant privilégier un reportage général sur le mariage en Chine, en prenant entre autres le nôtre comme prétexte.
Et puis, au su des commentaires et des messages privés qui me sont parvenus à travers le blog depuis sa création, le sujet semble susciter de nombreuses interrogations. Sans prétendre à aucune vérité, ce quatrième épisode –ainsi que le cinquième, donc- tente de témoigner de l’application des traditions dans le cadre d’un mariage contemporain en Chine, à travers notre expérience et ma compréhension du pays. Cette première partie évoque tout ce qui se déroule a priori de la célébration, et la seconde rentrera au cœur de la noce, en détaillant les différentes étapes.
La séquence pré-générique relate brièvement les circonstances familiales et conjugales dans laquelle Caili et moi-même évoluons depuis que nous nous sommes rencontrés. Si j’ai fais état de ces éléments personnels, c’est afin d’humaniser mon rapport avec vous, fidèles lecteurs, et permettre à ceux qui découvrent le blog d’en savoir un peu plus, de manière moins fastidieuse qu’à travers la lecture d’une présentation formelle. Nous connaître facilitera aussi l’appropriation de la série, une fois que celle-ci sera entièrement terminée –pour peu qu’un jour, j’en arrive à bout-.
Pour autant, je ne souhaitais bien évidemment pas en faire un film de famille. C’est pour cela que, même si c’est notre mariage qui introduit le métrage, d’autres y sont présentés. L’atout était d’avoir participé tant à des mariages citadins qu’à des mariages ruraux, ces derniers collants bien plus aux traditions locales. Ce sont ces deux aspects, cumulés à un rappel bref de coutumes plus anciennes, que j’ai tenté de relater au travers de ces deux épisodes.
L’objectif reste humble : en vingt minutes, il est impossible de rentrer dans les détails, le concept même de la série « en Chine avec l’expat » restant de présenter brièvement un aspect spécifique de la Chine. Et il y aurait bien plus à dire sur le sujet ! Tout ce que j’espère, c’est que les idées générales seront perceptibles, et que, peut-être, ceux qui s’interrogent y trouveront des embryons de réponses. Que ceux-ci ne prennent pas non plus le contenu du film comme argent comptant : il est le reflet d’une expérience propre, et pas d’une vérité globale. Ce n’est pas ainsi que se déroulent tous les mariages en Chine, mais seulement ceux que j’ai pu observer. A cet effet, les commentaires et compléments des lecteurs sont les bienvenus.
Initialement, l’idée était, systématiquement, et quel que soit le sujet, de limiter chaque reportage à dix minutes. Mais très rapidement, en avançant sur le montage du « double bonheur », j’ai réalisé que la durée impartie ne me permettrait pas de ne serait-ce que survoler le sujet. Aussi ai-je fais une première incartade au règlement que je m’étais fixé, présentant le reportage en deux épisodes plutôt qu’un. Il faut dire que l’orientation du film est différente de celle des trois précédents : il ne s’agit pas d’une visite touristique qui se limite à présenter les aspects majeurs d’un site. Il s’agit là de traditions, et sans avoir l’outrecuidance de m’estimer exhaustif, il faut néanmoins, pour que le témoignage ait un semblant de valeur, que je puisse y dévoiler les aspects incontournables. Et vingt minutes n’ont pas été de trop ! A priori, il devrait en être ainsi pour tous les prochains reportages de la série qui présenteront une tradition chinoise dans son contexte : ils seront scindés en deux épisodes.
De manière générale, la série va, au cours des prochains épisodes, prendre une nouvelle orientation : même si j’y ai fais mes premières armes en présentant des sujets touristiques, il est beaucoup plus stimulant de développer des traditions chinoises, ce que, d’après ce que j’ai pu voir, est le cas de trop peu de reportages. Et puis, traiter de traditions plutôt que de visites me semble a priori plus intéressant pour les spectateurs, les immergeant plus véritablement dans un quotidien chinois.
Vimeo permet de publier en HD, avec une qualité proche de l’original. Pour cela, il faut regarder le film sur www.vimeo.com plutôt qu’en direct sur le blog. N’hésitez pas à le faire : ce qui m’importe, c’est que le résultat soit en adéquation avec une qualité « présentable ».
Je vous laisse pour aujourd’hui, et vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour le cinquième épisode.
Malgré une absence de publication ces six derniers mois, le blog de l’expat n’est pas mort, bien au contraire ! Je poursuis « en Chine avec l’expat », la série d’humbles reportages amateurs dont j’apprécie de vous offrir la primeur. Deux nouveaux épisodes sont prêts, et seront postés très rapidement. En attendant, uniquement à destination des lecteurs qui se trouvent en Chine, je publie à nouveau ci-dessous les trois premiers épisodes. J’ai horreur du réchauffé, mais Youtube étant censuré en Chine depuis un an, ils n’étaient plus visibles pour une bonne partie du lectorat. Les méthodes pour contourner l’interdiction étant laborieuses, avec des résultats mitigés ou aléatoires, j’ai préféré trouver une nouvelle plateforme permettant de publier des films en haute définition. C’est chose faite avec Viméo. Par contre, vous ne pourrez bénéficier de la HD qu'en regardant directement sur ce site, ce que je vous invite à faire. On commence par le premier épisode, qui a pour thème Huangshan, la montagne jaune, dans la province de l'Anhui :
Et on termine par le troisième épisode, voyage artistique au sein de Wuzhen, un village lacustre du Jiangnan. Allez, encore un petit effort : c'est le dernier.
Je tiens à rassurer le lectorat hors de Chine, tout en m’excusant auprès de lui. Certes, vous ne retrouvez là que le contenu vidéo des trois précédents articles, qui n’ont jamais cessé d’être accessibles pour vous. Pour palier à ce manque de nouveauté, dès la semaine prochaine, je mettrais en ligne le quatrième épisode, puis le cinquième la semaine suivante, Viméo ne permettant de publier qu’une seule vidéo HD hebdomadaire. Ces deux épisodes constituent les deux parties d’un reportage qui s’intitule « le double bonheur », témoignage de l’application des traditions en Chine dans le cadre de mariages contemporains.
A dans une semaine donc.
C’est bien agréable de vous retrouver.